LES INDUSTRIES TECHNIQUES REVENDIQUENT LE TITRE DE 1er SOUTIEN AU COURT METRAGE
La FICAM tient à rappeler que les prestataires techniques français ont soutenu pour leur part la quasi totalité des 457 courts métrages ayant obtenu un visa d’exploitation du CNC (et beaucoup d’autres n’ayant pas fait cette démarche).
A défaut d’un “soutien public” adapté à l’importance de cet enjeu, 24 M€ d’apports en industries sont consacrés chaque année par les INDUSTRIES TECHNIQUES à “ce secteur essentiel, lieu d’expérimentation et de renouvellement des talents, porteur de l’avenir de la création cinématographique et audiovisuelle” selon les propres termes du CNC.
Les INDUSTRIES TECHNIQUES s’interrogent sur le sens de “partenaire principal du secteur” que le CNC s’attribue au moment même où il fait stagner ses aides aux courts métrages (2007/2008) et où il confirme, pour la seconde année consécutive, la régression du soutien aux Industries techniques (-35% de 2004 à 2008).
La FICAM regrette l’absence de considération que justifie ce “soutien volontariste” au renouvellement des talents, véritables relais des nouvelles générations cinématographiques et audiovisuelles.
La FICAM regrette enfin que le CENTRE NATIONAL DU CINEMA n’apporte pas plus de transparence dans l’affectation des ressources du compte de soutien, arbitrages qui sont imposés à l’ensemble de la profession, notamment des producteurs de court-métrages.
Faute de ressources naturelles et de soutien des Pouvoirs publics – qui les ont exclues en 2006 du périmètre de l’Exception culturelle- , les Industries Techniques de la Création délibéreront le 13 Février prochain, à l’occasion d’une assemblée générale exceptionnelle, des mesures à adopter face aux centaines de demandes de soutien des réalisateurs de courts métrages qu’elles n’ont plus la capacité financière d’assumer en dehors de conditions normales de marché.